COSTUMES DE FICTION
Assez inclassables,
à la fois désir de sortir les estampes de leurs cadres habituels,
repenser le rapport à la lithographie, à l'édition et aux artistes.
Situer mon travail dans mon histoire personnelle, familiale.
Ranger au placard mes frusques d’imprimeur, essayeur, éditeur, galeriste, … et me présenter comme artiste en édition.
"Sulmont & fils" a été une maison de tailleurs (sur mesure) située à Amiens rue des Trois Cailloux. Bombardée comme le reste de la ville pendant la seconde guerre mondiale, puis avec la reconstruction, concurrencée par le prêt-à -porter industriel, l'entreprise n'a pas fait long feu.
Je repense parfois à ce grand-père avec ce haut corps longiligne baladant son regard pétillant et autoritaire. J’imagine ses ouvriers, parfois ses enfants (il en a eu quatorze) maniant les ciseaux et les épingles assis en tailleur sur une grande table.
Ma mère m'a apprise à coudre. Nous avons passé beaucoup de temps dans les magasins de tissus à choisir des motifs et des harmonies colorées. Envers et contre tout (la mode…), elle a tenté de nous habiller de la tête aux pieds.
Habiller serait donc une histoire de famille ?
Pourquoi ne pas utiliser pour la confection, le papier ?
La lithographie pour y répéter des compositions de couleurs ?
Les conventions sociales, l'utilitarisme sont vecteurs de formes, en jouer ou s’en défaire ?
Habiller, à l'écoute non seulement des matériaux mais de l'esprit du modèle ?
"des habillés", "endimanchée" et autres "Lolita tres-sage"
proposent un défilé protéiforme insolite.
A suivre dans les pages "Pièces uniques" en cliquant sur l'icône ci-dessous.
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